Causée par la compression d’un nerf, cette maladie très invalidante peut être soulagée par divers moyens et est encore trop souvent non avouée car considérée comme honteuse.Des sensations de brûlures intenses entre les cuisses, de décharges électriques fulgurantes, de pincements profonds, d’étau, de torsions, de picotements, de tiraillements.
Les personnes se plaignent habituellement de douleurs du « siège » (de l’anus au pubis) accentuées en position assise prolongée, soulagées par le repos allongé (sans douleur nocturne). La douleur est décrite comme une brûlure, un tiraillement, un engourdissement et elle a tendance à s’aggraver au cours de la journée pour se calmer la nuit. Elle est plus souvent latéralisée d’un côté. Elle peut s’accompagner d’une sensation de « corps étranger » dans le rectum ou le vagin. Ces douleurs évoluent le plus souvent depuis plusieurs mois au moment où les personnes consultent. Il n’y a pas de trouble de la sensibilité du périnée associé et de se fait la miction, la défécation et l’émission de gaz sont bien perçus.
A l’inverse les douleurs qui surviennent uniquement lors de la défécation, lors de l’appui sur le coccyx, sur la fesse, le pubis ou le bas du ventre ne sont le plus souvent pas en rapport avec le syndrome du canal d’Alcock.
Cette maladie touche aux parties du corps les plus intimes, celles contrôlées par le nerf pudendal, allant de la verge ou du clitoris jusqu’à l’anusLe nerf pudendal, autrefois appelé nerf honteux.
L’hypothèse avancée pour expliquer ces douleurs positionnelles si particulières repose sur le concept de compression du nerf pudendal. Ce nerf important, puisqu’il commande entre autres les muscles profonds du petit bassin et des sphincters, chemine dans un défilé étroit contre l’os du bassin ; Il traverse des zones de rétrécissement au contact des tendons d’insertion des muscles et des ligaments. A l’occasion de microtraumatismes (appuis répétés) ou dans des circonstances non encore clairement identifiées, la constitution d’une zone cicatricielle peut gêner la mobilité du nerf dans sa gaine et induire des signes de « souffrance » du nerf sur tout le long de son trajet.
Il n’existe pas d’examen qui permette d’assurer le diagnostic avec certitude. Ce sont souvent les signes de la présentation et de l’examen du médecin qui constituent les meilleurs compromis, comme c’est également le cas pour d’autres maladies (fibromyalgies…). Les signes cliniques énoncés ci-dessus, une sensibilité lors de la palpation de la région que le nerf pudendal innerve et la reproduction de la douleur lors de la palpation profonde sur une zone précise du trajet du nerf constituent les preuves les plus convaincantes du diagnostic
Quatre types de traitement peuvent être proposés pour contrôler les douleurs du syndrome du canal d’Alcock .
Les médicaments communément utilisés dans le contrôle des douleurs de tout type peuvent être proposés et sont parfois suffisants (paracétamol, tramadol, anti-inflammatoires). Certains médicaments peuvent avoir une action plus ciblée sur les douleurs liées à la souffrance d’un nerf (médicaments de la douleur neuropathique).L’infiltration :2 types sont proposées aux cabinet Alter-NativeS : D’abord la caudale, c’est la théorie d’amont, le nerf étant issu des racines sacrées, on le prend à son origine en réalisant une caudale .Ensuite, l’infiltration du nerf au canal d’Alcock, réalisée sur le ventre sous échographie au travers de la fesse ( Transglutéale) .
Les infiltrations sont réalisées par le Docteur Goossens , sous anesthésie locale au cabinet, la plus adaptée sera choisie avec le patient lors de la consultation :
La kinésithérapieDes méthodes alternes ( sophrologie, hypnose)