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Le plasma riche en plaquettes (PRP) et en facteurs de croissance

À partir du sang du patient, un système de centrifugation permet de séparer les différents composants pour ne conserver que le plasma et les plaquettes. Cette technique permet de retenir les facteurs de croissance contenus dans le PRP.

Les plaquettes sont des cellules avec alpha granules.
Ces alpha granules synthétisent, stockent et libèrent des facteurs de croissance dont la fonction est l’hémostase (la coagulation du sang) et la cicatrisation tissulaire.

L'utilisation du sang du patient permet d'exclure tout risque de contamination et d'allergie.

Utilisation du PRP dans l’arthrose

  • Réparation du cartilage
  • Diminution de la destruction du cartilage

Pas d’indication dans l’arthrose trop évoluée.

Le PRP présente une plus grande efficacité et des effets plus stables dans le temps que l’acide hyaluronique

PRP et tendons

  • Pendinite non rompue.
  • Pas d’indication dans les ruptures tendineuses

La Place thérapeutique du PRP vient en troisième ligne, après ces autres traitements standards: kiné, infiltrations, ondes de choc...

Nécessité de 2 à 3 injections au même titre que l’acide hyaluronique

Mode d’administration facile, mais injection pouvant être douloureuse surtout pour les tendons

Problème du coût : pour l’instant il s’agit d’un geste hors nomenclature , qui n’est donc pas ou peu remboursé, un matériel qui coûte cher .

Au cabinet l'infiltration coûte 200 euros par séance (consultation , matériel , geste technique )

Comment se déroule la procédure ?

Elle comporte deux temps successifs :

Le premier temps consiste en une prise de sang classique. Le sang est ensuite centrifugé dans des tubes spéciaux venant d’Allemagne et mis au point par l’universté de Milan . On ne conserve que le sérum qui contient les plaquettes d'où le nom de concentré plaquettaire (ou PRP, Platelet Rich Plasma). La préparation dure environ 10 minutes.

Le deuxième temps consiste en une injection du PRP sous contrôle échographique. Après désinfection soignée et anesthésie locale, le concentré plaquettaire est injecté de façon stérile, sous contrôle échographique au niveau de la région pathologique.

Les douleurs locales qui peuvent survenir dans les jours qui suivent le geste peuvent être traitées par des anti-douleurs type paracétamol et tramadol. Les anti-inflammatoires sont contre indiqués du fait de leur effet néfaste sur le concentré plaquettaire

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ne doivent pas être utilisés les jours précédents et les deux semaines qui suivent l’injection de PRP, car ils risquent d’inhiber l’action et les effets stimulateurs du PRP. On évitera également les soins locaux anti-inflammatoires y compris l’application de poche de glace.

Il ne faut pas avoir eu d'infiltration par cortisone dans les 4 semaines qui précédent à l'endroit traité.

Après le processus de PRP

Le tendon reste fragile les 21 premiers jours durant lesquels la cicatrisation s'amorce. La cicatrisation se poursuit durant plusieurs semaines souvent accompagnées par de la kinésithérapie. La kinésithérapie peut être débutée au 5ème jour 

A la consultation précédant la décision, le Dr Goossens vous remettra un bon de prise de sang pour vérifier que votre taux de plaquettes sanguines est normal, en effet trop peu de plaquettes rendrait inutile ce traitement.

De même si vous avez une infection ou une inflammation sanguine, la technique ne pourra pas vous être proposée.

En cas de prise d’anticoagulants, il faudra les arrêter, même l’Asaflow qui inhibe les plaquettes.